Les 2 et 3 juin derniers se tenait la Cinquième édition du salon Cocktails Spirits. C'est pour moi l'occasion de faire une virée à Paris et de découvrir les nouvelles tendances à base de whisky dans le monde du cocktail.
Je récupère mon badge à l'entrée avant d'entamer un rapide tour du salon, situé au rez-de-chaussée de La Maison Rouge. Il y a beaucoup de monde sur place, c'est le moment idéal pour rencontrer de réels passionnés, des professionnels du milieu et de bénéficier de l'effervescence du salon.
Premier arrêt au stand de Jameson, le stand le plus design du salon avec son décor et son ambiance lounge. On me présente le cocktail "Jameson Ginger & Lime" dont voici la recette :
- Versez 50 ml du whisky Jameson dans un verre rempli de glaçons
- Complétez avec du soda au gingembre
- Déposez une tranche de citron vert sur le dessus
- Remuez, c'est prêt !
C'est l'un de leurs best-sellers que j'avais déjà pu goûter lors de ma visite de la distillerie Jameson à Dublin durant les festivités de la Saint-Patrick. C'est un cocktail rafraîchissant où l'on sent légèrement la base du whisky Jameson. Vous pouvez le faire goûter à celles et ceux qui n'aiment pas trop le goût whisky pour les initier et peut-être les faire changer d'avis.
Au stand "Tendances de l'année", je découvre inéluctablement un nouvel ingrédient : le miel. Lors d'une visite à la distillerie Bushmills, j'avais dégusté le Bushmills Honey. Là, je découvre avec surprise qu'ils ne sont pas les seuls. En effet, il y a désormais le Jim Beam Honey (USA) et le Mackmyra Bee (Suède) qui intègrent également du miel dans leur recette. A ce stand, je remarque également que dans le domaine du whisky, la tendance est à proposer des whisky avec un degré d'alcool plus faible pour une utilisation en cocktail ou qui pourrait se rapprocher de la liqueur.
En parlant de liqueur, je redécouvre un peu plus loin, une vieille liqueur américaine, Southern Comfort, faite à partir d'alcool de fruits, d'épices
et de whisky. Crée à l'origine par le barman Martin Wilkes Heron à la Nouvelle Orléans en 1874, ce produit contenait à l'origine du whisky mais désormais il faudra se contenter d'arômes de
whisky. Dommage ! Ainsi le degré d'alcool est modéré (35%). Épicés avec des notes d'orange amère au final, cette liqueur de whisky est destinée aux cocktails.
Plus loin, sur le stand de la Maison du whisky, on me fait découvrir la collection de blends de chez Compass Box :
Plus loin, sur le stand de la Maison du whisky, on me fait découvrir la collection de blends de chez Compass Box :
Oak cross (43%) : élaboré à partir de single malt provenant de distilleries des Highlands du Nord, dont Teaninich, ce whisky est fruité avec le goût épicé des malts typiques des Highlands. Il ne restera pas dans ma mémoire.
Spice tree (46%) : comme le Oak cross, ce whisky est élaboré à partir de single malt âgés d'environ 10 ans, provenant de distilleries des Highlands du Nord. Son caractère épicé provient de son mode de vieillissement. Après un premier élevage en fûts de chêne américain de premier et de second remplissage, il est vieilli une seconde fois dans des fûts montés de têtes fortement chauffées, construites à partir de chênes français centenaires des Vosges. Whisky intéressant, encore faut-il aimer son côté très épicé.
Spice tree (46%) : comme le Oak cross, ce whisky est élaboré à partir de single malt âgés d'environ 10 ans, provenant de distilleries des Highlands du Nord. Son caractère épicé provient de son mode de vieillissement. Après un premier élevage en fûts de chêne américain de premier et de second remplissage, il est vieilli une seconde fois dans des fûts montés de têtes fortement chauffées, construites à partir de chênes français centenaires des Vosges. Whisky intéressant, encore faut-il aimer son côté très épicé.
Peat monster (46%) : comme son nom le laissait présager, ce whisky est particulièrement fumé. Il est élaboré à partir des malts de l’île d’Islay pour ses accents de fumé et médicinal et de la distillerie Ardmore dans le Speyside. C'est une belle découverte ! Il a été élu "Meilleur Whisky Ecossais" et "Médaille d'Or" lors de l'International Whisky Competition 2011.
Je continue ma visite, ravi de mes dégustations, vers le stand Nikka. Comme à son habitude, le célèbre et charismatique Stanislas Vadrna, toujours présent, nous concocte son cocktail à base de Nikka from the barrel. Pendant ce temps, je me concentre sur la gamme de Nikka présentée :
- Yoichi 15 ans : pour ma part, ce whisky reste une référence
- Miyagikyo 12 ans : en provenance de la distillerie Miyagikyou, située au nord de l'île d'Honshu. C'est le whisky le moins tourbé du groupe.- Yoichi 15 ans : pour ma part, ce whisky reste une référence
- Nikka Coffey Grain : élaboré à base de maïs, la céréale confère au whisky une
texture ronde, généreuse et une grande intensité aromatique. Le terme Coffey provient non pas de l'utilisation de Coffee mais des alambics
Coffey au sein de la distillerie Miyagikyo. Ces vieux alambics
produisent des whisky très ronds. Une vrais surprise.
- Pure malt : une référence de la gamme
- From the barrel : l'entrée de gamme
L'heure tourne à grande vitesse ici, alors pour finir, je voudrais parler de ma découverte au stand Monkey Shoulder du cocktail "l'Artist's special" : dans la lignée du cocktail au Nikka from the Barrel, je trouve que ce cocktail sort vraiment du lot au niveau gustatif. Et puis la présentation du cocktail dans une petite bouteille en verre avec une paille à rayures rouges et blanches était très drôle et sympatique. A goûter !
J'ai de la chance car on m'explique au passage le nom du whisky Monkey Shoulder : les ouvriers appelés “maltmen”, qui remuaient l’orge à l’aide d’une pelle, étaient constamment exposés aux courants d’airs qui leur occasionnaient de sérieux rhumatismes. Cette maladie était connue sous le nom de « monkey shoulder ». C’est en hommage à ces "maltmen" qu'a été créé ce « triple malt ». Les 3 singes représentent les 3 single malt utilisés (Glenfiddich, Balvenie et Kininvie).
- Pure malt : une référence de la gamme
- From the barrel : l'entrée de gamme
L'heure tourne à grande vitesse ici, alors pour finir, je voudrais parler de ma découverte au stand Monkey Shoulder du cocktail "l'Artist's special" : dans la lignée du cocktail au Nikka from the Barrel, je trouve que ce cocktail sort vraiment du lot au niveau gustatif. Et puis la présentation du cocktail dans une petite bouteille en verre avec une paille à rayures rouges et blanches était très drôle et sympatique. A goûter !
J'ai de la chance car on m'explique au passage le nom du whisky Monkey Shoulder : les ouvriers appelés “maltmen”, qui remuaient l’orge à l’aide d’une pelle, étaient constamment exposés aux courants d’airs qui leur occasionnaient de sérieux rhumatismes. Cette maladie était connue sous le nom de « monkey shoulder ». C’est en hommage à ces "maltmen" qu'a été créé ce « triple malt ». Les 3 singes représentent les 3 single malt utilisés (Glenfiddich, Balvenie et Kininvie).
Ce fut une visite très enrichissante avec de nombreuses rencontres, surprises et découvertes. Je me rends compte qu'il y a beaucoup à apprendre et que cela ne fait que commencer.
Un grand merci à toute l'équipe de Cocktails Spirits pour l'organisation et sa passion pour la mixologie.
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