Weekend à Rome

Ce week-end, je suis invité par mon ami John Cena à Rome pour un match d’exhibition.

Je débarque le matin à l'aéroport de Fiumicino puis rejoins Rome par le train express, plus rapide que le bus ou le taxi !

Avant mon rendez-vous en début d'après-midi, je me promène incognito dans les rues de la ville. Il fait très lourd, près de 33°C pour ce début de mois d'octobre ! Véritable guerrier, je bois l'eau à la fontaine... même pas peur ! Rome compterait près de 2000 fontaines, j'ai le choix !



Devant le Panthéon, je me fais remarquer par des romains. Mais face à ma grande musculature, ils se rendent compte assez rapidement que je ne suis pas un tendre et changent de chemin.



Assez traîné ! C'est presque l'heure du combat. Direction le Colisée. Comme à l'époque des gladiateurs, nous faisons le show mais aujourd'hui les dieux sont avec moi.


Je gagne haut la main ce combat, si bien que Dieu en personne vient me féliciter !


Après autant d'effort, je n'ai qu'une hâte c'est de me reposer et déguster un bon whisky dans un bar qu'on m'a conseillé, le Harry's bar. Ca tombe bien, car lors du Whisky Live à Paris, je voulais passer au Harry's bar Paris mais impossible d'y rentrer tellement c'était plein.


Situé près de la Villa Borghèse, au début de la Via Veneto, ce bar fut un haut lieu de la vie des années 60. A l'intérieur, un décor somptueux et chaleureux, de nombreux objets et photos en sont les témoins d'une gloire passée. Le quartier a perdu de son éclat et semble être un passage obligé pour les tours operator.

Ce bar très chic est une bonne adresse, l'accueil y est excellent. Son nom évocateur n'est pas un haut lieu du whisky. La carte présente autant de blends que de single malt. Ces derniers sont très classiques (Glen livet 12y, Glenmorangie 10y, Lagavullin 16y, etc..). Alors comment ne pas résister à un petit verre de Talisker, toujours une valeur sûre !



                     

Whisky Live Paris 2012

Voici enfin l'événement de l'année tant attendu en France : Le whisky live 2012 !

Malgré ma rentrée très chargée à la WWE et mes combats à venir, je tenais quand même à être présent cette année. En effet, je n'ai cessé d'y penser depuis la dernière édition dont je garde encore un excellent souvenir. Afin de patienter, je me suis informé sur leur site internet en attendant le jour J : à l'annonce de chaque nouvel exposant, mon planning si longuement préparé, était perturbé car je voulais absolument visiter tous les stands !

Cette année, le salon a lieu dans la salle mythique de la Maison de la Mutualité : je décide de m'y rendre dès l'ouverture pour ne rien manquer !


À chaque étage, des rangées de verres attendent les visiteurs. Ceux-ci sont à notre disposition pour les dégustations. J'en prends un immédiatement car il y a un monde fou en cette dernière journée dédiée aux professionnels. Je suis enfin prêt pour commencer la visite !


Pour être efficace et optimiser mon parcours, je décide de prendre le contre-pieds de la foule en me dirigeant tout d'abord au rez-de-chaussée. Je découvre alors la grande salle de meeting, un grand espace dédié à tous les spiritueux.

Au détour d'un stand, je tombe sur la distillerie du domaine des Hautes Glaces. Cette dernière est une ferme-distillerie de montagne située au coeur des Alpes françaises, sur les flancs de l'Obiou. À partir des céréales cultivées et transformées dans ce lieu, le Domaine des Hautes Glaces développe une gamme de single malt élaborés dans le respect de la terre, des hommes et du temps. Tout un programme ! J'en  profite pour poser à côté des bouteilles pour mon album personnel.


Cela faisait longtemps que je cherchais à rencontrer l'équipe de cette distillerie. En effet, l'année dernière, j'avais lu cette page par hasard et j'avais trouvé leur idée très originale : le droit de tirer soi-même son whisky au moment désiré. Je suis donc très heureux de les rencontrer, je ressens leur passion et leur amour pour leur travail et j'aime ça. On discute un peu et ils me font goûter le whisky L10#02. Il est encore un peu jeune à mon goût. Je déguste également la prochaine cuvée : la L10#03 qui me semble beaucoup plus prometteuse ! J'espère pouvoir visiter leur distillerie un jour.

Je regarde l'heure et je me rends compte que j'ai passé pas mal de temps à discuter... Je fais donc un tour rapide des autres stands car ma priorité est ailleurs... au premier étage. Pour y monter, j'emprunte un grand escalier de marbre avec des ouvrages de fer forgé identiques à ceux du paquebot Normandie. Dans les salons, il y a de superbes fresques et des appliques murales signées Lalique : un vrai Palais de l'Art déco !



Comme prévu, le salon est déjà plein à craquer alors qu'il n'est que 11h ! Il y fait déjà très chaud. Je commence par faire un rapide repérage des lieux. Pour me mettre dans l'ambiance et retrouver l'odeur particulière du malt, je m'arrête au stand Balvenie pour toucher, sentir et déguster ce petit grain qui est à l'origine de tout. Maintenant, je suis prêt à attaquer cette journée de dégustation !




En passant devant le stand de Distiller's editions, je retrouve Joseph, le barman du meilleur bar à whisky de Paris, Le forum ! Ca me fait penser qu'il faut que j'y retourne bientôt pour leur nouvelle carte.

En tout cas, je ne sais pas s'il m'a reconnu... dans le milieu du whisky je ne suis pas du tout une star !

Cette année, Joseph me dit qu'il faut absolument goûter le Royal Lochnagar parmi toute la collection. J'écoute ses conseils : c'est pas mal du tout mais ce n'est pas mon préféré. J'aime toujours autant le Caol Ila qui a du mal à être détrôné !



Ensuite, juste à côté, chez The Glenlivet représenté par la belle Aurélie du W à Opéra, je teste toute la gamme de leur whisky car on m'en a dit beaucoup de bien. J'ai une grande préférence pour le The Glenlivet 18 ans avec ses notes florales et pas tourbé. L'alcool n'aidant pas, j'ai oublié de prendre une photo avec Aurélie  qui m'a été d'une grande aide pour enrichir ma culture personnelle sur le monde du whisky. Mais ce n'est que partie remise car je lui donne rendez-vous l'année prochaine !


De stands en stands, je me rends compte que ce salon est aussi l'occasion de déguster des whiskies plus confidentiels. Par curiosité, je m'essaie aux whiskies français. Le plus connu est bien sûr Armorik, le whisky breton. Cependant, à ses côtés, il y deux stands présentant des whiskies de l'est de la France. Le premier G.Rozelieures, un whisky lorrain que je trouve ordinaire. Le deuxième, Uberach, de la distillerie Bertrand, un whisky alsacien détonnant que je vous conseille de goûter.


Cette année, la restauration était prévue sur le site, ce qui m'a permis de faire le plein d'énergie pour la journée. Par contre, les crackers proposés sur tous les stands étaient autant de risque à chaque bouchée de s'étouffer ! Je n'ai même pas réussi à finir mon cracker !

En conclusion, 8h de dégustations intensives, des dizaines de pages de notes sur les différents whiskies, des rencontres palpitantes avec des amoureux du whisky... Je pense déjà à l'année prochaine pour les 10 ans de ce salon ! J'en rêve déjà. Mais d'ici là, il y aura encore pleins de rencontres et de découvertes autour du whisky.

Un grand merci à toute l'Equipe du Whisky Live et à bientôt !